Luciana Bertoia est un de ses esprits jeunes et frais, formés par les études et chargés d’expérience.
Elle a travaillé au quotidien Página/12, à l’hebdomadaire Miradas Al Sur et, depuis 2013 ; elle est rédactrice de notes judiciaires, en particulier sur les droits de l’homme ; depuis 2015, elle est vice-éditrice de la rubrique « Politique » du Buenos Aires Herald. Elle collaborait également régulièrement avec le supplément « Vendredi » qu’avait Ámbito Financiero, ainsi qu’avec l’International Justice Tribune, une publication numérique de La Haye.
La première fois qu’elle a mis les pieds dans une salle de rédaction, elle a su qu’elle devait y rester. Néanmoins elle consacre toujours une part de son temps à la formation universitaire. Luciana est licenciée en sciences politiques (UBA), possède un master en Droits de l’Homme et Démocratisation en Amérique Latine (UNSAM) et n’a pas mené à son terme un doctorat en Sciences Sociales.
La dictature était le thème récurrent chez elle, lorsqu’elle était enfant, dans les années 90. Lorsque le film La Nuit des crayons était passé sur une chaîne en libre accès, elle avait posé des questions sans fin à ses parents et à son institutrice. A l’époque, sa mère l’avait emmenée au café de l’Association des Mères de la Place de Mai et elle y avait vu Hebe de Bonafini.